Hello hello, j’espère que vous allez bien !
Ici, tout roule, le mood est au beau fixe, tout comme la météo.

L’automne est ma saison préférée (bon ok en version Côte d’Azur avec soleil et températures agréables). 🍂

Pour aujourd’hui, j’ai eu envie de venir par ici avec un petit article « à cœur ouvert », lié à une réflexion que j’ai eue il y a quelques jours et à des échanges sur le sujet avec une amie proche.

Voici mon regard sur le célibat, mais je sais que chaque parcours est unique.

Vous voulez en savoir plus ?

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Être l’amie célibataire, c’est un peu comme avoir un rôle à part dans une pièce où la plupart jouent en duo.

Ici, ni drama ni plainte : j’aime ma vie, ma liberté, mon rythme. De même, pas de jugement sur l’attitude des personnes en couple à mon égard.
Simplement le partage d’une réalité, ma réalité.

Il faut bien reconnaître qu’il y a des aspects de ma vie de célibataire, des petites scènes du quotidien qui me rappellent que ma place est différente. Et c’est justement cette réalité-là que j’ai envie de partager.

Aujourd’hui, le célibat est de plus en plus valorisé : on le présente comme un choix d’indépendance, de liberté et d’épanouissement personnel.

Mais en parallèle, la société continue de mettre le couple sur un piédestal, que ce soit dans les traditions, les récits culturels ou les attentes familiales.

Résultat : le célibat est à la fois idéalisé et jugé, selon l’angle sous lequel on le regarde.

Je vous partage ici quelques réalités d’être seule 👇

Quand personne ne veille sur toi au quotidien :
En dehors des cas où je suis en soirée avec des amis, il pourrait m’arriver quelque chose sur les trajets du quotidien sans que personne ne s’en rende compte. Par exemple, en cas de problème en rentrant le soir après le travail, ce n’est probablement que le lendemain, quand je n’irais pas bosser, que quelqu’un comprendrait que quelque chose ne va pas.

Tout gérer seule, tout le temps :
Personne sur qui t’appuyer au quotidien, tu ne peux qu’être résiliente. Et quand tu parles de ce fardeau, les gens ne comprennent pas, pour la plupart.
L’accumulation de choses à gérer seule est pesante, surtout les aspects du quotidien qui ne peuvent jamais être délégués. Et parfois on craque pour une broutille (et on appelle au secours ses parents en pleurant comme une madeleine 😅). 

Les phrases qu’on entend (trop) souvent :
« Tu verras quand tu rencontreras quelqu’un… » ou « Ça t’arrivera quand tu t’y attendras le moins… »
Comme si, sans être en couple, tu n’étais pas complète et que tu doives forcément en passer par là pour qu’on te considère enfin comme accomplie. 🙄

Quand tes réussites passent toujours au second plan :
Tu peux avoir de la réussite dans ton travail, t’investir dans tes passions, cela n’intéressera jamais autant les gens que si tu annonces que tu as rencontré quelqu’un. Comme si ta valeur ne dépendait que de ta capacité à être en couple.

Le prix caché de la vie en solo :
Peu importe tes efforts, à salaire équivalent, tu auras toujours une qualité de vie inférieure à quelqu’un en couple. Toutes les dépenses ne reposent que sur toi, la vie seule coûte plus cher sur des tas d’aspects : logement, voyages… C’est par exemple se priver de vacances dont on rêve car on a personne avec qui partir et que partir seule coûte bien plus cher. 

Quand les amitiés prennent un autre tournant :
Les relations amicales, ou même familiales, évoluent quand les situations personnelles évoluent.
Tu n’es pas conviée aux sorties « en couple » ou « avec enfants ».
Comme si tu n’étais pas fréquentable du fait d’être seule, ou en tout cas pas de la même façon.
Et cela est difficile à vivre quand, justement, tu es seule.

Célébrer ses victoires… seule (et ses échecs aussi) :
Les petites victoires du quotidien, le déroulé des journées, ne sont racontés à personne le soir. C’est seulement soi.
Et même si ces moments peuvent paraître modestes — finir un projet, réussir une tâche difficile, savourer un moment simple — ils prennent une saveur particulière quand on les savoure seule, sans éclats ni applaudissements extérieurs.
Les défaites se vivent aussi en solo, et parfois leur poids se fait sentir plus lourd encore. Il faut alors apprendre à se consoler soi-même, à se relever seule, et à continuer d’avancer malgré le silence autour. 💪

Ne pas être la priorité de quelqu’un :
Là encore, pas de jugement, simplement le constat d’une réalité. 

Être célibataire sans enfant, c’est n’être la priorité de personne. Et cela peut être pesant, de se sentir comme sans importance.
On est entouré, oui, et pour ma part, j’ai la chance d’être entourée de très belles personnes. Il n’empêche que je ne suis pas la priorité de quelqu’un.

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Pour conclure, je dirais simplement qu’être l’amie célibataire, ce n’est ni une étiquette ni un état transitoire, c’est une réalité de vie avec ses forces et ses fragilités.
Je préfère largement être cette amie célibataire, qu’être celle qui se satisfait de ce qui ne la comble pas vraiment, juste pour ne pas être seule. C’est le choix que j’ai fait et qui me correspond, sans que j’ai la prétention de dire que c’est forcément le bon. 💖

Être l’amie célibataire, c’est apprendre à s’aimer seule, à construire un équilibre sans miroir permanent, à savourer sa liberté tout en reconnaissant les manques qui l’accompagnent.

C’est apprendre à compter sur soi, à trouver de la douceur dans les petites choses, à savourer le calme autant qu’à accepter les moments de solitude.

Ce n’est pas toujours simple, mais c’est aussi une belle occasion de se connaître vraiment, de se construire à son rythme.

Être l’amie célibataire, c’est parfois se sentir un peu en marge, mais c’est aussi apprendre à se tenir la main soi-même.

C’est découvrir qu’on peut se construire des repères, des joies et des rêves sans forcément les partager à deux.
Bien sûr, il y a des soirs où le silence pèse un peu plus lourd, où l’on aimerait simplement qu’une présence soit là, sans rien dire.

Mais il y a aussi ces matins légers, cette fierté tranquille d’avancer seule, d’être fidèle à soi-même. 🌅

Je crois que le célibat, ce n’est pas une attente, ni une parenthèse : c’est une façon d’exister, de se choisir pleinement.
Et un jour, peut-être, ce choix-là sera vu non pas comme un entre-deux, mais comme une belle manière d’être.

Et peut-être qu’au fond, le plus important n’est pas d’être en couple ou non, mais de se sentir bien à la place qu’on occupe — sans avoir à se justifier, sans avoir à se comparer.

Je suis curieuse d’avoir votre avis sur le sujet, en toute simplicité, sans jugement. 

Rendez-vous en commentaires ☺️

À bientôt,

So’ 💕