Hello hello, et bon mercredi !
J’espère que vous avez passé une belle journée !
Il y a quelques jours, le 17 mars, a marqué la barre du 4ème anniversaire du premier confinement, le 17 mars 2020.
Nous ne le savions pas encore à l’époque mais nous étions alors partis pour 1 mois et 25 jours de confinement strict.
Initialement annoncé pour une durée de 15 jours, il a par la suite été prolongé deux fois, pour enfin être levé le 11 mai 2020 au matin.
Commerces non essentiels fermés, lieux de sociabilisation aussi (restaurants, bars, cafés…), interdiction de se déplacer sauf pour des cas très restreints, obligation d’avoir sur soi une attestation de déplacement, sorties limitées à une heure par jour dans un périmètre d’un kilomètre de son domicile, couvre feu, autant de mesures jamais connues auparavant.
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Le 17 mars dernier j’ai partagé sur Instagram une story de l’époque qui montrait la Prom’ vide et qui actait cet anniversaire.

J’ai reçu beaucoup de réactions, majoritairement négatives. En parlant de tout ça autour de moi, je me suis rendue compte que les avis sur le sujet étaient plutôt disparates. Autant certaines avaient vraiment mal vécu le confinement, autant pour d’autres c’était une période plutôt agréable.
Pour ma part, et avec le recul, je dois admettre que cette parenthèse de presque deux mois a été salvatrice. Évidemment sur le moment, c’est le choc, la consternation : on est dans une situation inédite, avec un virus qui se balade dont on ne sait rien ou presque, donc une situation plutôt angoissante. Jamais une population entière n’avait été contrainte de rester chez elle, privée de sa liberté essentielle. Et encore moins au niveau mondial.
Pour autant, 4 ans après, je peux dire aujourd’hui que j’ai beaucoup apprécié cette « mise sur pause » qui nous a été accordée. Et ça m’a permis également d’apprécier d’autant plus les libertés dont j’avais été privée lorsque le déconfinement est arrivé.
Bien évidemment le ressenti vis à vis du confinement est propre à chacun et est fonction de nombreux facteurs, comme le lieu de confinement, le travail, l’entourage…
Pour ma part j’ai vécu un confinement « de luxe » ayant été confinée dans mon petit village, un appartement au milieu de la forêt. Mes 1km autour du domicile étaient plus qu’agréables, peu de monde et un environnement naturel.
J’ai arrêté de travailler, j’assurais une permanence mais en réalité tout était à l’arrêt dans le domaine juridique donc je n’avais vraiment pas grand chose à faire…
J’ai un peu perdu sur ma rémunération durant cette période mais le bénéfice retiré est resté en ma faveur.
J’ai de plus eu la chance de n’avoir personne autour de moi gravement atteint par le virus. Forcément ça impacte fortement le ressenti de cette période.
J’ai donc une énorme pensée pour tout ceux pour qui ce moment a été source de peine, de difficultés qu’elles soient financières ou psychologiques, de perte d’un être cher.

J’ai eu envie aujourd’hui de vous partager ce que j’ai retiré de positif de cette période.
* Se recentrer sur soi et son cercle très restreint
Je peux dire que c’est véritablement à cette période que j’ai appris à apprécier d’être seule avec moi-même. J’ai été confinée seule, et même si ma famille vivait dans ce fameux cercle d’un kilomètre, ça a été pour moi un vrai apprentissage que d’être seule sur une aussi longue période, chez moi.
Bien que vivant seule j’ai toujours été le genre de personne à faire plein de choses, toujours à droite à gauche, à voir du monde, à ne jamais rester chez soi.
Et pour autant j’ai apprécié cette période où je n’avais rien d’autre à faire que d’être chez moi, d’apprendre à m’occuper différemment de ce que j’avais pu connaître et de me rendre compte que j’appréciais d’être seule chez moi.
Ce confinement a été l’occasion de couper de cette frénésie de l’occupation d’avant Covid.
J’ai cuisiné, j’ai fait des formations en ligne, j’ai énormément lu, et surtout je me suis reposée, je n’ai rien programmé, j’ai laissé les choses se dérouler en lâchant prise, bref j’ai pris du temps pour moi.
Avoir du temps pour soi et la liberté de choisir comment en profiter a été un luxe dont j’ai usé et abusé pour faire tout ce que je n’aurais jamais fait.
* Arriver à véritablement couper du travail
Depuis que je suis entrée dans le monde du travail je n’ai jamais pris plus de 15 jours de vacances d’affilée. Et encore même pendant ces 15 jours j’étais dérangée par des questions boulot. Je n’avais donc encore jamais véritablement coupé avec le travail, même en vacances.
Je suis juriste et pendant le confinement la planète droit s’est arrêtée : tribunaux fermés, audiences reportées, autant dire que la masse de boulot a drastiquement chuté. Et donc pour la première fois j’ai connu la vraie déconnexion, et croyez moi ça se savoure !
* Vivre plus simplement, se contenter de l’essentiel et se rendre compte que c’est possible
Le fait que tout soit fermé à permis de remettre les choses en perspective.
J’étais du genre à avoir envie ou besoin d’un truc et d’aller direct me le prendre.
Forcément avec le confinement rien n’était aussi simple et il a fallu composer. Et je dois admettre que j’avais bien besoin de me rendre compte qu’il était possible de fonctionner différemment et que ce n’est pas parce qu’on a besoin de quelque chose à l’instant T qu’il faut forcément l’acheter.
Se contenter de l’essentiel, des choses simples, se reconcentrer sur ce qui importe vraiment à été un des bénéfices de cette période pour ma part.
Moins de consommation, moins de déplacements, le confinement aura aussi été l’occasion de se rendre compte qu’il suffit de peu pour être heureux : moins mais mieux. Et que ce soit dans ce que l’on consomme, dans nos interactions, cet adage a pris tout son sens.
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Je suis très curieuse d’avoir quels sont vos ressentis vis à vis du confinement maintenant que plusieurs années se sont écoulées. En gardez vous un souvenir plutôt positif ou négatif ?
N’hésitez pas à venir en discuter en commentaires !
À bientôt
So’
je te rejoins sur pas mal de points, comme se contenter de l’essentiel, beaucoup de gens consomment plus que ce qu’ils en ont besoin, ce qui génère beaucoup de gaspillage, le confinement a été une bonne chose justement, on a fait attention à tout, mais aujourd’hui j’ai l’impression que les gens ont oublié, et continuent à acheter comme si c’était la fin du monde ! Biz
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Entièrement d’accord ! Il faut savoir tirer le positif de chaque chose…
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